Bonjour Pierre-Jean, C'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai lu votre article. C'est vrai que le mal est en chacun de nous et la frontière est parfois vite traversée au nom de... convictions, croyances, cruauté, vengeance ou souffrance, et même plaisir... Notre histoire est gorgée d'exemples. Mais qu'Est-ce-que le Mal? Ontologiquement, il n'"est" que néant, déficience. Sous sa forme théorique, le mal "est" une invention humaine. Il est le fruit de la conscience morale et de l'aptitude à juger. En acquérant ces deux facultés, l'homme a distingué ses actes en bien et mal. Cette disposition est unique dans le monde animal. Et pourtant, de ceux-ci, l'Homme est le plus cruel, Prédateur parmi les prédateurs mais surtout envers ceux de son espèce. on le sait. Le mal n'est pas ETRE mais FAIRE. La vraie question serait alors: "D'où vient que nous faisons le mal ?" Vaste sujet... sur lequel nous pourrions écrire des pages et des pages... Mais vous avez raison Pierre-Jean ; il faut cesser d'externaliser le mal en le localisant en dehors de soi ou de chez soi... Chez ceux qu'on ne comprend pas ou que nous ne voulons pas comprendre. Faire le mal est donné à tous ... Faire le bien... Je vous souhaite une bonne soirée. Lydie

Screugneu-gneu, screugneu-gneu... C'est rien ! Miss Lydie, je dédramatise... il le faut, par rapport à votre commentaire. Il y a de la recherche, certes. Je prends cet exemple, pour vous répondre, à ma manière : vous retiendrez ce mal-ci, oui celui-là, qu'il serait bon "d'expulser" : Le narcissisme poussé à son paroxysme est un amour de soi excessif, dont la fascination mène d’ailleurs à l’effondrement de soi : Narcisse meurt au bout du compte, captif de son reflet. Les principales caractéristiques de la personnalité narcissique sont les suivantes : les individus qui en sont atteints ont « un besoin excessif d’être admirés », avec des fantasmes de succès sans limites ; ils « pensent que tout leur est dû » et sont souvent méprisants et jaloux. Enfin, un autre mal qu'il serait également bon d'"envoyer balader", qu'en pensez-vous : Oui, c'est moins évident de faire le bien, comme vous l'affirmez, toutefois sans dire "je t'aime", "je vous aime", "on s'aime", à tout-va, comme si on disait... "bonjour", par exemple. Ce bonjour-là semble même plus honnête... de mon point de vue. Et employer plus souvent des termes tels "selon moi", "cela n'engage que moi", "c'est mon ressenti"... ou simplement "je pense que" est déjà une manière d'inviter l'AUTRE dans son petit univers ! Pierre-Jean

très documenté ce sujet. oui le mal est en chacun de nous, comme le bien d'ailleurs et qui n'a pas dit un jour : j'aurais jamais cru cela de lui ou d'elle.......... difficile difficile bon dimanche

Bonsoir Fifine .... pas si difficile que cela ! Avec de la volonté... Je ne pense pas toutefois, que trop de gentillesse fasse autant de bien qu'on le croit... à propos de "générosité". Gentillesse, oui, mais non dépourvue de perspicacité, d'un peu d'audace... ça ne fait pas de MAL ! Belle soirée Pierre-Jean

Bonsoir Pj, j'ai une vision assez manichéenne des humains, qui, ne correspond pas à la tienne en ce domaine, mais je ne pense pas que l'homme soit fondamentalement bon, ce n'est pas seulement la Société qui le rend mauvais, il est des gens qui naissent ainsi, je pense notamment aux meurtriers. Certains naissent ainsi, avec ce mal en eux. Et ça fait bien froid dans le dos. A bientôt, Cathy

Bonjour chère Cathy Beau chapeau, mes félicitations. Et bienvenue sur mon blog, j'ai surfé sur ton blog, il me plaît d'être pris dans les remous de tes articles ! .... pour revenir à mon article, Cathy, je rejoindrais pour ma part R. Girard et son "manichéisme immobile des bons et des méchants" ; car je suis convaincu qu'aucune personne est mauvaise dès sa naissance... Pierre-Jean peut-être ? Je blague. Il y aurait, de mon point de vue, un travail permanent à faire, dès le début de sa vie d'homme, pour faire apparaître le plus souvent possible le Bien, après avoir fait le tri dans son foutoir intérieur... mais le facteur CHANCE joue beaucoup aussi, la vie décide de faire ou de ne pas faire de cadeaux ; par conséquent, l'histoire d'un homme paraît parfois terrible, ou bien terrifiante alors que... avec des évènements plus favorables, fastes, cette histoire-là aurait pris l'allure d'une histoire pleine de dignité. L'acharnement par exemple... contre quelqu'un.... peut pousser cette personne à commettre... l'irréparable. Mais avec mes amis blogueurs, tout sera toujours réparable !.... bon, déjà avec toi, le problème ne se pose même pas Bises chère Cathy P-J