Suite =
" Un teckel qui court seul, disais-je, c'est déjà risible en soi. Mais dans ce contexte-là, c'est encore mieux. Et les enfants s'esclaffent. C'est communicatif. Je ne peux que sourire largement.
En fait, le teckel cherche son maître ! Plongé dans la lecture de mon "canard" (journal), j'ai pour ainsi dire oublié ce petit animal attendrissant, qui a disparu au fin fond du parc. C'est alors qu'il ressuscite soudain devant moi, arrivant du côté droit , alors qu'il s'était engouffré il y a dix minutes à peine, dans la partie la plus boisée du parc, sur ma gauche...... Il est tenace, et n'abandonne pas ses recherches ! 50 mètres plus loin, il stoppe sa course, et sa langue touche le sol.... fichtre, quelle chevauchée ! Instinctivement, je cherche à le rassurer, j'attire son attention par un petit sifflement, et un bruit un peu abracadabrant causé par un claquement de langue.
Et il se met à aboyer, subitement, comme s'il rétorquait : "fichez-moi la paix, je ne veux voir personne d'autre que mon maître, où est-il d'ailleurs celui-ci.... il me donne du fil à retordre, mais je n'éprouve aucune crainte, je n'ai qu'un seul but : me retrouver à ses côtés !". Je me dis alors : " il a du caractère ce clebs, et il est vaillant".... puis le voilà reparti de plus belle, sur ma droite, mais je m'aperçois qu'il sort du Parc, en empruntant un chemin qui n'a rien de rassurant... il peut se paumer, le pauvre chéri. Enfin, un adulte filant devant moi, sur son vélo, hurle un nom (de chien, c'est ce que je comprends). Pas difficile à interpréter : le gars cherche le teckel, et je lui dis "il s'est éclipsé, au fond, à gauche". Pas mécontent d'être maintenant un acteur de cette comédie singulière ; râvi aussi de voir ré-apparaître la saucisse sur pattes, dans le sillage de son cher maîte, dont l'obstination a fini par payer ! C'est un guerrier, car son patron roule très vite. ll a été formé, éduqué de cette manière, que voulez-vous... il est entraîné pour ce type de vie, et, tel un coureur cycliste du Tour de France, il doit mouliner "à max".
Moi, je le baptise "Max", d'ailleurs, j'avoue ne pas me souvenir du nom qui a été prononcé par son chef, lorsqu'il était à sa recherche.
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La suite, dans la 3ème partie..... je parlerai d'Hervé, bien évidemment....
Bon week-end, je ne suis jamais très loin, chers amis.
Salut ! et soyez prudents !
Pierre-Jean