Requiem...
Oui, aujourd'hui, c'est Requiem. Demain, sérénité sans doute. Après-demain, liesse!
Je n'impose rien, je ne transforme rien, ni n'invente rien, "ainsi va la vie", c'est tout, et c'est très bien comme ça !
Requiem pour les ravages causés par l'alcool, qui rend la chair grisâtre, l'oeil vitreux, le mot hésitant, l'air stupide, et entraîne l'immobilisme. Requiem pour cet alcool qui prend l'allure d'une pelle, qui a déjà dégagé un peu de terre à la surface, avant le grand trou final.
Requiem pour l'immobilisme. Homo Sapiens, animal qui est fait pour marcher, migrer, sortir des cavernes, faire tomber les murs. Requiem pour la neurasthénie, causée par l'enfermement.
Requiem pour un con.... ou pour une conne. Gainsbourg.
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A très bientôt
Pierre-Jean
"Aussi : Requiem fantastique", en trois temps. Premier temps solennel pour l'Arrogance dantesque des hommes, celle qui provoque chaos et poudrières ; deuxième temps fulgurant pour l'idiotie dans toute sa splendeur enfantée par les réactions de groupe, coupées de l'intelligence individuelle.
Puis ultime temps mortifère, où apparaît dans le brouillard, et par delà des ombres suspectes et troublantes, celui qui fige tout être raisonnable : l'INDIFFERENCE.
Requiem pour ces hommes et ces femmes que l'amour a quittés. Le Requiem pour Solitude en La majeur, ou en do-ré-mi-fa-sol majeur, c'est un Requiem supportable, in fine. Le Requiem pour le non-amour, il n'est plus tenable.
Ecrit et publié par Pierre-Jean, fin novembre 2016.