Salut ! Un pied dans février, c'est exquis, le printemps commence à se profiler peu à peu.....si, si, je l'aperçois, là-bas, il ne paie pas de mine encore. Déjà, avec de plus longues journées, notre coeur va lui aussi, s'emballer peu à peu.....
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Pour l'heure, mes sens sont électrisés par certaines lectures, alors que le froid mord, dehors!
Parmi ces lectures : "TENDRE EST LA MER" de Yann Queffélec.
Un paragraphe du livre induisait hier soir la quintessence des émotions qui peuvent nous submerger, durant une lecture savoureuse....
Avant de vous offrir ce "tendre" paragraphe, une petite explication, concernant l'"aber". Un aber est un lac océanique, arrosé d'un côté par une rivière, de l'autre par les marées luni-solaires de l'ouest. Egalement pour "le jusant" : marée descendante.
Page 33 : # A ma naissance, l'Aber était déjà un port à flot.
La mer brillait à toute heure entre les rives, et, si la grève s'exhibait au jusant, révélant par grande marée une mosaïque dédaléenne d'anfractuosités, de paluds, de caps, de lagunes, et comme en réduction tout l'univers des reliefs amphibies, il restait assez d'eau pour les gabares chargées à bloc, écubiers à fleur d'eau, puissent venir s'amarrer aux bouées, grosses toupies que le courant penchait dans un sens, dans l'autre, avec un bruit spectral de fin du monde. #
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Pierre-Jean : il fallait aller le chercher tout d'même celui-là : "avec un bruit spectral de fin du monde".......... c'est fort, ça jette un frisson.
Pour nous, par contre (c'était mon introduction), nous approchons plutôt de la naissance du monde!... il s'agit du Seigneur Printemps.
Et pour terminer cet humble article, j'ai envie d'évoquer le "dédale" dans un autre contexte, lisez plutôt cette phrase écrite par Victor Hugo : " un dédale inextricable de ruelles, de carrefours, et de culs-de-sac, qui ressemble à un écheveau de fil brouillé par un chat"....
..................Alors, qu'en dites-vous, bloggeuses et bloggeurs qui avez un chat pour compagnon ?
Bon dimanche, et, que vous soyez ou non dans un dédale, un labyrinthe, ne restez jamais loin des issues, des dégagements! A très vite
Pierre-Jean