Comment vont tous ces terriens blogueurs qui se terrent, ou ne se terrent point ?
Blogueuses, blogueurs qui se terrent dans la terreur, ou celles et ceux qui baignent dans la... tiédeur !
Ce soir, extirpé d'une torpeur bêtement paralysante, je m'empare d'un poème de Rimbaud, qui est sans fausse note! En y rajoutant une petite touche personnelle, vous ne m'en voudrez pas trop, monsieur Rimbaud, nous avons tous ici-bas si peu d'occasions de nous octroyer quelque liberté, ou des semblants de liberté.
Savez-vous que j'ai un mal fou à faire des "copier-coller" sur ce site extraordinaire, la composition que voici n'en sera que plus "bandante", car retranscrite sur un bout de chiffon, et ré-introduite dans ce rectangle blanc, que je noircis avec la lenteur d'un non-bandant, freiné par un clavier dont les touches sont résistantes, rebelles à souhait, obstinément molles, lorsque je pars travailler sur Vipblog avec mon PC "Point Conciliant". Mais peu importe.... le principal, c'est d'être LA.
# Les armes ont tu leurs ordres en attendant
De vibrer à nouveau dans des mains admirables,
Ou scélérates, et, tristes, le bras pendant,
Nous allons, mal rêveurs, dans le vague des Fables.
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Les armes ont tu leurs ordres qu'on attendait,
Même chez les rêveurs mensongers que nous sommes,
Honteux de notre bras qui pendait et tombait,
Et nous allons, désappointés, parmi les hommes.
[ P-J, donc moi, je rajoute = "et nous errons ainsi, tel un héron ne sonnant plus du clairon, le téton introverti (qui se mord la queue), la tête follement basse, balayant le sol comme le fait une centenaire avec un balai édenté"]
Poursuivons.....
# Armes, vibrez ! Mais admirables, prenez-les,
Mains scélérates à défaut des admirables !
Prenez-les donc et faites signe aux En-allés,
,
Dans les fables plus incertaines que les sables.
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Tirez du rêve notre exode, voulez-vous ?
Nous mourons d'être ainsi languides, presque infâmes !
Armes, parlez ! Vos ordres vont être pour nous.
La vie enfin fleurie au bout, s'il faut, des lames.#
[ Et P-J de rajouter = " le pénis langoureux rugit enfin ! Il arbore, enfin, virile bannière. La chatte languide et sèche comme un cul de chameau... est en crue ! Place à la Vie, la vie en érection et en éruption !!" ]
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# La mort que nous aimons, que nous eûmes toujours
Pour but de ce chemin où prospèrent la ronce
Et l'ortie, ô la mort sans plus ces émois lourds,
Délicieuse et dont la victoire est l'annonce ! #
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Alors, Bon week-end.... quelque peu, plutôt, ou franchement bandant !
Encore bravo maître Rimbaud, vous aurez, j'espère, un peu d'indulgence pour ces pensées fantaisistes pondues par un terrien, entre vos lignes merveilleuses. Un terrien assez heureux d'être sur la planète bleue, un vendredi soir...
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Amitiés Pierre-Jean