Salut, retour à la littérature......
Quelque part, au milieu de tous ces paragraphes à la coloration dramatique, dans ce roman de Zola, une phrase a retenu mon attention. C'est de l'humour noir qui déclenche forcément un rictus sur mon visage......de l'humour noir qui comporte comme une teinte, une petite dose, de burlesque.
# Le train "La Lison" avait déraillé.....
Et là, l'habituel génie de Zola= " une haleine blanche en sortait, inépuisable, roulant d'épais tourbillons au ras du sol, pendant que, du foyer, les braises tombées, rouges comme le sang même de ses entrailles, ajoutaient leurs fumées noires......"
Mon rictus survient en lisant ceci = "on travailla un quart d'heure à en délivrer un, qui ne se plaignait pas, d'une pâleur de linge, disant qu'il n'avait rien, qu'il ne souffrait de rien ; et, quand on l'eut sorti, il n'avait plus de jambes, il expira tout de suite, sans avoir su ni senti cette mutilation horrible, dans le saisissement de sa peur. " #
Comme quoi, quand on nous tire les cheveux (supposons ce scénario), il se peut bien que ça fasse plus mal que de perdre les deux jambes !
A plus tard, belle semaine
Pierre Jean