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Armée, et soldats d'Alexandre le Grand
14/11/2019 13:02
Avant de plonger dans la vie d'Alexandre le Grand, projecteur sur cette phrase : " QUEL EST LE COMBLE DE L'IMPOLITESSE ? C'EST DE MENER UNE GUERRE SANS MERCI........// PIERRE-JEAN : Voici mon coup de cœur pour Alexandre le Grand =........
ALEXANDRE LE GRAND #.................né le 21 juillet 356 av. J.-C. à Pella et mort le 11 juin 323 av. J.-C. à Babylone, est un roi de Macédoine et l'un des personnages les plus célèbres de l'Antiquité. Fils de Philippe II, élève d'Aristote et roi de Macédoine à partir de 336, il devient l'un des plus grands conquérants de l'histoire en prenant possession de l'immense Empire perse et en s'avançant jusqu'aux rives de l'Indus............//
Macédonien, Alexandre est élevé dans la culture grecque classique. Son précepteur le plus fameux se nomme Aristote et selon Plutarque (Sur la fortune d’Alexandre, I, 3), c’est à Aristote, plus qu’à Philippe, qu’il doit ses ressources quand il marche contre les Perses. La nuit, près de lui, une édition de l’Iliade corrigée de la main d’Aristote, la recension que le philosophe avait faite du poème et qu’on appelle, dit Plutarque (VIe d’Alexandre, 8, 2), « l’édition de la cassette ». Alexandre, selon le témoignage d’Onésicrite, l’a toujours à son chevet, avec son épée......................................//
À l’époque d’Alexandre, la guerre de Troie remonte déjà aux temps anciens, presque mythiques, mais l’héroïsme qu’exalte Homère dans son épopée imprègne toujours profondément la civilisation grecque où s’épanouit Alexandre........................//
En un sens, Alexandre se vit en nouvel Achille...............................//
L’Iliade : doctrine de la guerre et matrice du héros.......................//
L’Iliade est considérée par Aristote comme un ouvrage de tactique et de stratégie, un traité d’art et de science de la guerre appliqué à un cas concret, la guerre de Troie : en nous la contant, Homère qui ne formule pas explicitement les principes d’un art de la guerre, nous expose cependant comment les Grecs ont vaincu et ont pu rentrer chez eux. Alexandre y trouve la « doctrine homérique de la guerre » : le chef doit exalter le courage des combattants, chercher les moyens de vaincre en ménageant le plus possible la vie de ses hommes, et frapper là où l’ennemi est affaibli. (1)......................//-------------------------------SOLDATS D'ALEXANDRE LE GRAND.....//
Au terme de l’expédition d’Alexandre, ils étaient l’exception ceux qui avaient pu parcourir 18 000 km, et encore avançaient-ils la plupart du temps à cheval. Pour qu’un fantassin enrôlé à 18 ou 20 ans pût être déclaré vétéran 10 ans plus tard, et propre à fonder une colonie ou un comptoir, comme il devait être déformé et vieilli avant l’âge ! ............//
On incrimine souvent les blessures, les épidémies, la sous-alimentation, pour expliquer la disparition du corps expéditionnaire. Et pourquoi pas les marches au-delà des forces humaines, et l’orgueil d’un conquérant ? ......//
L’usure était due bien plus à l’irrégularité de la cadence qu’à la longueur de la marche. Les campagnes incessantes, en douze années de temps, tuèrent moins de monde du côté grec que les marches, les épidémies, le manque de nourriture et de soins, l’excès de boisson. (1)...........//
À la découverte du vaste monde..........//
L’expérience des soldats d’Alexandre, brutalement projetés de leur campagne macédonienne jusqu’aux extrémités du monde, se retrouve chez les chez les foules de soldats de la Révolution et de l’Empire parcourant l’Europe entière :................//
Ce dont auparavant seuls des individus isolés, le plus souvent d’esprit aventureux, faisaient l’expérience, à savoir une connaissance de l’Europe ou du moins de certaines parties de l’Europe, devient en cette période l’expérience de centaines de milliers, de millions de gens..................//
Il en résulte la possibilité concrète pour des hommes de comprendre leur propre existence comme quelque chose d’historiquement conditionné, de voir dans l’histoire quelque chose qui affecte profondément leurs vies quotidiennes et qui les concerne immédiatement. (2)......................//
« Je ne déshonorerai pas mes armes sacrées, Je n’abandonnerai pas mon camarade là où je monterai en ligne… J’obéirai bien et dûment à mes chefs successifs, aux règles établies… Je vénérerai les traditions sacrées… » [Stèle d’Akharnès - 330 avant J.-C.]..........................//
Alimentation..................//
Normalement, le simple soldat grec est végétarien. La base de son alimentation, ce sont les provisions qu’il emporte, en farine, en légumineuses, pois, fèves, lentilles, en raisins secs, en amandes, en olives. La plupart des Macédoniens et de leurs auxiliaires, avant d’entrer dans l’armée, prenaient une nourriture lactée et carnée. (1)
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La solde des militaires, ou comment faire fortune à la guerre..................//
Outre la solde régulière, les hommes étaient aussi payés sur le butin : de l’or, de la terre, des bestiaux etc........//
Chaque Compagnon de la garde montée pouvait compter sur 16 drachmes et 4 oboles par jour, chaque cavalier allié sur 14 drachmes, chaque Compagnon de la garde à pied sur 5 drachmes et demie, chaque mercenaire étranger sur 3 ou à 4 drachmes...................//
Or, à la même époque exactement, un citoyen, participant à l’assemblée du peuple ou membre du Conseil, à Athènes, recevait une seule drachme par jour entier de séance et un travailleur libre deux drachmes par plein jour de travail ; et la moitié du temps, aucun citoyen ne travaillait à Athènes ! (1).................//
En touchant un salaire quotidien de 4 à 15 fois supérieur à celui des ouvriers les mieux payés, le moindre fantassin comptait chaque mois sur environ 2500 € de 2010, sans parler des primes, des dons gratuits, du butin et du simple trafic..............................//
Mercenaires dans le monde grec..............................//
Pour les mercenaires, la solde était bien une rémunération. Ils étaient tenus de se présenter armés, même si certains tyrans étaient susceptibles d’acheter en grande quantité des armes pour leurs mercenaires, quand les contingents étaient nombreux, comme Denys (Diodore, XIV, 43, 2), Dion (Plutarque, Dion, 25) ou Onomarchos (Diodore, XVI, 33, 2)...........................//
La rémunération du mercenaire peut être un peu plus importante que celle du citoyen, mais c’est surtout sur les profits annexes de la guerre qu’ils comptent pour faire fortune : le butin, la vente des prisonniers, les récompenses diverses ou même des augmentations ponctuelles de solde.......................//
Le pillage leur permettait également d’arrondir leur magot. Organisé par les chefs, il occasionnait une conduite de la guerre parfois chaotique, voire la rupture des engagements pris avec leurs employeurs...............//
L’évolution vers l’armée de métier que l’on discerne avec la réforme macédonienne, rapprocha un peu sur ce point les soldats des mercenaires. (3).............................//
Commentaire de eternel (17/11/2019 13:58) :
bonjour je viens par ce froid te
souhaiter un bon dimanche et une bonne semaine a venir,j espere que tu vas
bien gros bisous de betty.
http://eternel.vip-blog.com/
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Commentaire de lisecreation (18/11/2019 14:25) :
Ma petite visite de début de semaine, pour te souhaiter une bonne journée,
en espérant que ton week-end s'est bien passé. Bises à toi. Lise
http://lisecreation.vip-blog.com/
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Commentaire de spanou (08/05/2020 22:57) :
bonsoir Pierre-Jean
mercoi pour toud ces superbes textes, je spere que ta journee aura ete
fructueuese et te souhaite un bon vendredi
http://spanou.vip-blog.com/
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